fiée par Horace de Vicinus tecto jugis aquæ fons, s’étoit préſentée la première avec un reſte de mur antique qui marquoit l’ornement qu’elle avoit eu anciennement. Des recherches ultérieures portèrent la choſe à un plus haut dégré d’évidence encore, puiſqu’elles découvrirent la plupart des murs de fondation qui annoncèrent un Château antique qui dut avoir deux corps de batiment, un plus conſidérable pour l’habitation qui ſe trouvoit un peu au deſſus des ruines de l’Égliſe de S. Pierre, & un autre moindre à l’endroit des ruines même, que les conduits qui y étoient indiquoient avoir été deſtiné aux bains. Un travail de campagne à fait trouver depuis de grands morceaux de tuiau de plomb, dont M. l’Archiprêtre de Licence réſerva la partie où étoit écrit un nom.
L’ouvrage de la découverte ne put être regardé que comme le plus heureuſement ébauché par de telles opérations. Il s’en falloit bien cependant qu’elles le conſommaſſent. Nous avions trouvé certainement une Maiſon de Campagne antique ; mais parmi tous ſes veſtiges on ne comptoit aucuns monumens précis d’Horace. Le nom même trouvé ſur les tuiaux n’étoit
