qu’on ne peut pas s’empecher de reconnoitre à ſa diſtance de 7. milles du lieu Ad Sponſas marquée pour le Fore d’Appius, par l’itinéraire de Jeruſalem, & à celle de 18. de Trois-Tavernes portée par celui d’Antonin, pour celui qui fut occupé par la Ville de ce nom, qu’elle porta pour avoir eu le même auteur que la voïe, dont elle fut un gite remarquable, c’eſt-à dire, cet Appius dont il a été parlé ailleurs.
Le Fore d’Appius fut placé par là au 43.e mille, dont on trouve en effet la colomne en pièces, que les relations de cent ans repréſentent comme entière, immédiatement après les ruines. Ce lieu ſe trouve vis-à-vis Sezze à laquelle il appartient & qui y avoit vers lui une antique voïe dont on reconnoit les Veſtiges notamment dans la ruine appellée l’Arc de S. Cécile, qui en étoit un Pont ſur les Canaux, à qui j’ai dit qu’on a ouvert un voïe à travers la voie même maintenant, mais qui anciennement avoient leur cours tout droit, comme cela eſt manifeſte par ce pont même.
CXXV. Voïe Sétine & ruines de Sétie.
Cette voïe, bras de l’Appiènne, n’étoit pas cependant la ſeule qui conduiſoit à Sétie. Je ne dirai pas avec Corradin que Sétie eut l’honneur
