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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/452

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ctas qui eſt en effet la diſtance du lieu delle Macère à la Vallée de S. Hilaire. Il ne reſte donc à montrer ſinon que la voïe, qui partit du même lieu ad Statuas, & qui joignoit par Preneſte la voïe Latine au Compitum-Anagninum, ne jouît pas moins de la même dénomination de Lavicane. Or c’eſt ce qu’on peut faire en un mot par le témoignage de l’Itinéraire d’Antonin, qui lorſqu’il en eſt au Compitum Anagninum interrompt ſon récit pour faire obſerver que la voïe Latine entre là dans la voïe Lavicane : intrat in Lavicanam. Expreſſion notable qui marque que cette Lavicane tenoit le premier rang vis à-vis de la voïe Latine même ; & cela nous indique la raiſon touchée plus haut de la triple Lavicane, qui eſt ; que la première ne déboucha au lieu ad Pictas que pour paſſer, entre les monts de Velletri & de Cori où l’on en trouve en effet la continuation que j’ai dit, dans la voïe Appienne & dans tous les lieux de la plaine Pométine. La partie de la voïe Appiènne qui eſt dans cette plaine, & les lieux qui la rempliſſoient aiant été abandonnés par l’inondation, cette première voie Lavicane dut tomber avec ſon objet. Celui que ſe propoſa la ſeconde, de ſe por-