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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/474

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Cette première voïe, la plus battue peut-être du tems de l’Itinéraire de Jéruſalem, étoit très ancienne, comme cela ſe prouve par la date d’Equus-tuticus, d’une lettre d’Atticus écrite à Cicéron dans le cours d’un voïage à Brindes[1]. Ma penſée ſeroit que ſon occaſion propre fut cette Ville d’Equus-tuticus même, dont la conſidération s’infère de pluſieurs routes dont l’Itinéraire d’Antonin la fait le principe, ou le terme. En conſéquence ſon nom propre put être de voïe Équo-tuticienne.


CXLI. II. voïe, une juſqu’à Éclane & qui ſe divisoit là en Trojane & Appiène.

La ſeconde voïe beaucoup plus célèbre, qui ſortoit de Bénévent par le même Arc, faiſoit à peine quelques pas avec la premiere. Au lieu que celle-ci avoit son Pont sur le Calore dés le V. mille, celle-là ne paſſoit cette rivière ſur le ſien qu’au X., qui par là dut être non loin de celui de la voïe-neuve. De ce Pont sur le Calore, la voïe alloit à Éclane. Les monumens de la Ville de ce nom, célèbre dans l’Hiſtoire Eccleſiaſtique à cauſe de Julien Chef des Demi-Pelagiens qui en étoit Éveque, ne peuvent être plus diſperſés. On en

  1. Tuas exceperam omnes præter eas quas ſcribis Equotutico & Brundiſio datas. Cic. ad Attic. lib. VI ep. l.