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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/96

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timent ce Savant aprocha de la vérité ; mais c’eſt bien peu que d’en dire que ſon moindre defaut eſt de ne preſenter rien de précis. Ni ce n’eſt en effet au Bourg même de Corèſe qu’on voit des ruines, ni les ruines connues de ſes environs ne le ſont d’aucunes Villes ainſi que nous les dirons. À cette Opinion d’Holſtènius on doit en joindre une autre qui en fut formée. C’eſt celle qu’on lit dans une Diſſertation en forme de lettre d’un Chanoine de Viterbe que Kircher inséra dans la Sabine dont il acrut ſon Latium, ce qui ne l’empecha pas de laiſſer Cures à Veſcovio dans ſa Carte qui met doctement à l’endroit où j’ai découvert cette Ville, la M. de Camp. d’un Épicurien fondé ſans doute ſur le nom de Curis dont la tradition ſe ſoutenoit dans ce Païs. Tout ce qui avoit été avancé ſur la ſituation de Cures ne me ſervit donc, qu’à me convaincre qu’elle reſtoit encore dans les ténèbres ; que c’étoit de là qu’il falloit la tirer, Je l’entrepris avec le plus ferme eſpoir du ſuccès d’après les deux ſeuls traits

    nunc Correſe in antiquis donationibus Mon. Farf. ante mille & amplius annos : neque enim dubium eſt quin hæc antiquorum Curium ſint veſtigia. Molſten. in p. .674. Cluver. & alibi.