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Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/133

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LE JARDIN PARFUMÉ

dans l’affliction, ce que l’on aura demandé à Allah en se couchant ne sera point accordé, et le malheur sera proche. Si le zouque de cette petite fille est ouvert, on aura grand peine à secouer le mal, et malgré les recherches qu’on pourra faire pour en découvrir la cause on restera plongé dans la nuit.

Celui qui verra en songe un homme prenant le pucelage d’une fille et qui, après la retraite de cet homme, apercevra le fordj de la jeune femme, réussira dans ses entreprises, et le bien lui viendra de celui qu’il aura vu niquer. Si c’est le dormeur lui-même qui a caressé la pucelle, il fera lui-même son affaire sans le secours de personne.

Si l’on rêve que l’on dort avec une femme et que l’on est heureux près d’elle, signe de bonheur ; si l’on caresse la femme sans plaisir, impossibilité de réussir. Celui qui verra une femme jouir, couchée seule dans son lit, et qui, en ce moment, s’approchera d’elle pour la posséder, aura plus tard cette femme pour maîtresse.

Si l’on songe que l’on dort avec sa mère, sa sœur, sa tante ou quelque femme de ses parentes, ce rêve atroce portera malheur.

Si l’on voit son tota coupé, l’on sera un jour,