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Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/136

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LE PARFUM DES PRAIRIES

El Relmoun, la motte ; c’est le nom qu’on donne au zouque d’une demoiselle, lorsqu’elle est charmante et un peu grasse.

Oul Enss, la motte ; c’est encore le zouque d’une toute petite fille.

Oul Zorzor, l’oiseau ; c’est celui d’une demoiselle prête au mariage ; elle est mince, joyeuse et a la peau fraîchement colorée comme l’oiseau.

Oul Akeque, le mince ; celui d’une petite femme, toute mignonne.

Bou Tortoura, le plumet ; celui dont le tortouche ressemble à une crête de coq.

Bou Crichoum, le grand nez ; celui dont le tortouche est encore trop proéminent.

Oul Confouth, le hérisson ; pour les vieilles qui ont les poils blancs et rudes.

El Sacoutssi, le silencieux ; parce qu’il n’est pas bavard.

El Dekeque, le profond ; celui-ci se serre de toutes ses forces contre l’homme, pour n’en rien perdre.

Oul Ezoquil, le chaud ; celui-là est toujours trop pressé pour faire entrer le tota : il en userait des centaines.

El Fichefeche, le bruyant. Il y a peu de femmes