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Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/184

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LE PARFUM DES PRAIRIES

avec du miel. Ils mangeront ce médicament le matin, à jeun, pour bien s’en trouver le soir.

Le fiel de chacal pourra rendre aussi de bons offices ; si l’on en met une petite quantité soit au fordj, soit au tota ; c’est un violent aphrodisiaque.

Djam Amous, le médecin savant disait autrefois, bien avant Sidna Aïssa (Jésus-Christ) que les hommes impuissants retrouvent leur ancienne force en prenant, le matin, un verre de miel et en mangeant par-dessus vingt amandes et trois cents graines de l’herbe de dro ; et cela trois jours de suite.

Il conseillait encore les graines d’oignons pilées avec le miel, ou bien la graisse fondue de la poitrine du chameau, avec laquelle on fait des frictions sur le membre mort ; quelque proportion qu’il acquière après le traitement, il entrera dans la femme la plus étroite sans lui causer la moindre douleur.

Il conseille aussi de prendre dans sa bouche du bois de quebebah, puis d’en piler une parcelle pour en saupoudrer la tête du zeb ; l’on peut également frotter celui-ci avec l’huile de la fleur de Balassen.