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Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/248

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LE PARFUM DES PRAIRIES

littérature arabe se sont réunis pour mener à bien la reproduction à plusieurs exemplaires, par l’autographie, d’une traduction française de l’ouvrage du Cheikh Nefzaoui, qu’un heureux hasard a fait tomber entre leurs mains.

Page 284, une autre note nous donne la date de copie du texte arabe :

La copie de ce livre a été faite avec l’aide de Dieu, le Tout Puissant, le Généreux, en l’année 1264 (1848). Note de l’éditeur : Il s’agit là du manuscrit sur lequel le baron R*** a fait sa traduction.

Le Cheikh Nefzaoui, selon la Notice qui est consacrée à son ouvrage par le traducteur, aurait vécu au xvie siècle. On trouvera, plus loin, ladite Notice, en Appendice.

Ainsi, ce serait sur un manuscrit arabe copié, en 1848, que le baron R*** aurait fait, en 1850, sa traduction.

Mais, celle qui fut publiée en 1876, comme on pourra s’en rendre compte par la Postface de cette édition autographiée, qu’on trouvera plus loin, serait une traduction entreprise en commun par trois arabisants.

L’un d’eux serait un certain M***, capitaine d’État-Major, l’autre le docteur L***.

C’est à n’y rien comprendre !

Peut-être une lettre de Guy de Maupassant, que nous avons fait connaître en 1930, dans notre Bibliographie, apporte-t-elle la clef de l’énigme ?

Voici le texte de cette lettre :