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Page:Chivot, Duru - Lîle de Tulipatan.pdf/7

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ROMBOÏDAL.

Parbleu ! Je parie que c’est encore Hermosa qui fait des siennes… (Voyant entrer Hermosa.) Tenez ! qu’est-ce que je disais !…


Scène III

Les Mêmes, HERMOSA.
HERMOSA, entrant vivement par le fond, un fusil à la main[1].
––––––––J’aime le tintamarre
–––––––––Ce qui me séduit
––––––––––C’est la bagarre
–––––––––––Et le bruit !
––––––On dit que je suis une fille
––––––Entre nous je trouve pourtant
––––––Qu’en silence tirer l’aiguille
––––––C’est bien fade et bien embêtant !
––––––J’aime le parfum de la poudre
––––––J’aime le bruit et le fracas,
––––––Laissons les machines à coudre
––––––Remmailler chastement les bas.
––––––––J’aime le tintamarre
–––––––––Ce qui me séduit
––––––––––C’est la bagarre
–––––––––––Et le bruit !
–––––––––Bing ! bing ! Patapouf !
HERMOSA.

Bonjour, maman ! Bonjour, papa !

ROMBOÏDAL, lui prenant son fusil.

D’où viens-tu ?… Qui est-ce qui t’a permis de prendre ce fusil ?

HERMOSA.

Personne… Mais j’aime ça, moi, les fusils !… Pif, paf !… ça fait du bruit… J’aime ça.

THÉODORINE, doucement.

Si elle aime ça, mon ami…

ROMBOÏDAL.

Voilà comme vous la soutenez toujours !

  1. Romboïdal, Hermosa, Théodorine.