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Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/107

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LASTÉCOUÈRES.

C’est parfait… (Regardant sa montre.) Voici l’heure où j’attends mon convive… qu’on me laisse.

GINETTA, se dirigeant vers le pavillon.

Oui monseigneur…

Elle entre dans le pavillon, Eléonore va pour la suivre.

LASTÉCOUÈRES.

Eh ! bien, monsieur le vicomte ? Où allez-vous donc ? faites-moi le plaisir de rejoindre la chasse au plus vite.

ÉLÉONORE.

La chasse… mais, papa…

LASTÉCOUÈRES.

Paix ! tournez-moi les talons… (Voyant qu’Éléonore ne bouge pas.) Comment vous n’êtes pas parti ?

ÉLÉONORE.

Mais si papa, je suis parti… vous le voyez bien…

Il sort lentement.


Scène VI

LASTÉCOUÈRES, BIBÈS, puis MARCASSOU.
LASTÉCOUÈRES, au public.

Voici le moment d’exécuter mon plan qui est, du reste, des plus simples… Je déjeune avec Rastamagnac… je le grise… je le choie… je l’amadoue… et d’un ton bonasse, je lui offre le partage de mes biens pour terminer notre différend à l’amiable… Tel est mon programme… (Marcassou paraît sur le seuil ; revêtu de riches habits. — Il entre en scène en s’admirant et en se pavanant.) Le voici ! attention !… et… préparons mes armes…

Il tire des papiers de sa poche.

BIBÈS, qui achève de mettre le couvert, regardant Marcassou, à part.

Oh ! oh !… quel costume !…