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Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/353

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Alexandrine, qui venait de changer son nom contre celui de Dumesnil, était mise avec la plus grande élégance ; un bandeau de diamans ornait sa tête ; sa robe ondoyante était parsemée d’étoiles d’or ; sa taille était ceinte par une écharpe verte également parsemée d’étoiles ; un collier des plus beaux brillans pendait à son cou d’albâtre, et des girandoles du plus grand prix complétaient sa parure. Alexandrine dans cet ajustement était éblouissante, et l’on était tenté de croire qu’elle embellissait plutôt sa parure que sa parure ne l’embellissait.

Il devait y avoir un banquet magnifique suivi d’un bal, où étaient invités tous les amis des deux époux. Comme ils allaient presque toujours ensemble, les amis de l’un étaient connus de l’autre. Cependant il se