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Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/478

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ses crimes, elle jeta un regard sur sa vie passée, et ne vit, dans les événemens funestes dont elle avait été témoin, qu’une juste punition du ciel. Craignant les terribles effets de son courroux, elle résolut, pour le désarmer, d’entrer dans un couvent, et d’y passer le reste de ses jours dans de pénibles austérités. Ainsi finit cette femme orgueilleuse et libertine, que la nature ne semblait avoir parée des dons les plus précieux, que pour mieux contraster avec ses vices, et rendre sa chute plus éclatante.

FIN.