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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/212

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cacher à moi-même le plaisir que me causait cette préférence ; je me le reprochais comme une offense faite à l’amitié ; mais au moins il fit évanouir les scrupules qui avaient résisté à l’éloquence de Céline. Mademoiselle va-t-elle me donner la réponse, me demanda Cécile d’un air qui me disait : faites-là donc bien vîte. Non, lui dis-je, je n’écrirai pas. — Vous n’écrirez pas ! ah ! bon Dieu ! comme il va se désoler ! Tenez, le voilà sous la fenêtre ; ah ! regardez donc comme il est joli ! — Je m’avançai vers la croisée, et je l’aperçus qui se promenait d’un air inquiet. Qu’il me parut enchanteur ! La première fois je l’avais regardé comme une belle statue, et je l’aurais revu avec la même indifférence, sans l’amour dont il prétendait brûler pour moi. Mais com-