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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/222

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qu’il la respectait maintenant autant qu’il l’avait aimée.

Le beau Camille avait montré, pendant le cours de son récit, une sensibilité qui m’avait charmée. Le bon fils ! me disais-je tout bas, qu’il mérite bien, et l’amour de sa mère et la préférence du duc !

— La conversation devint si animée, qu’elle nous fit oublier les heures : nous nous séparâmes en nous promettant mutuellement de nous revoir bientôt ; et Céline et moi nous regagnâmes le logis en diligence, craignant bien d’être grondées ; effectivement on nous attendait pour se mettre à table. Ma tante me fit quelques reproches sur l’inquiétude que je lui avais donnée ; je l’embrassai, et tout fut oublié.

Nous ne manquâmes pas au prochain rendez-vous, nous trouvâmes