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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/224

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qu’inespéré. Mais quand je songe à tout ce qui peut m’enlever cette félicité, que le moindre orage, en dérangeant un de nos rendez-vous, pourrait me priver plus long-temps, et peut-être pour jamais, du plaisir de vous voir, je me sens, au milieu de ma joie, pénétré de la plus vive inquiétude. Eh quoi ! ne sera-ce donc jamais que dans ce bois que je pourrai jouir du bonheur d’être avec vous ? — Vraiment, s’écria Céline, vous m’y faites penser ; il faut absolument trouver quelque expédient pour nous voir dans un lieu plus commode. — Que je serais heureuse, dis-je à mon tour, si je pouvais vous recevoir chez ma tante ; si vous connaissiez quelqu’un qui vînt chez elle, rien ne serait plus facile. — Cette idée parut bonne ; il nous nomma toutes les personnes de