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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/226

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cérémonie n’auraient pas eu de fin. Eh bien ! Julie, qu’en dites-vous ? — Que je n’y puis consentir ; ce serait tromper Rosa, et j’en suis incapable. — Ah ! je ne m’attendais pas à celui-là, s’écria Céline avec humeur ; en vérité je désespère de vous corriger jamais de ces petitesses. Quant à moi, je ne suis pas aussi scrupuleuse, et je me fais fort de recevoir monsieur chez ma cousine. Je lui dirai que je vous ai connu en Allemagne, cela suffira pour vous faire avoir la meilleure réception du monde. — Mais, répondit Camille, je n’ai jamais été en Allemagne, je ne saurais que répondre aux questions que l’on ne manquera pas de me faire ; et si votre cousine devinait notre ruse, comment prendrait-elle la chose ? — Avec de