Aller au contenu

Page:Chorier - L’Académie des dames, 1770.djvu/297

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 285 )

Octavie.

Ah ! Medor, mon cher Medor, que n’entrez-vous ? la porte eſt ouverte, vous ferez vos compliments au-dedans. Bon, voilà qui eſt bien ; vous m’avez déja ſoulagée d’une étrange démangeaiſon que je ſentois dans les reins !

Tullie.

Remue les feſſes, Octavie, comme moi ; donne-leur la même cadence : fort bien. Ah ! que ton derriere eſt chaud ! tu m’excites à la décharge.

Medor.

Courage, continuez, mes Déeſſes ; ah ! vous me comblez de plaiſir : je n’en puis plus, je vais rendre l’ame.

Tullie.

Pouſſe les feſſes en-haut, Octavie, & réponds par ce mouvement à mes agitations & aux ſecouſſes de Medor.

Octavie.

Tullie, ah, Tullie, ah, Medor ! vous me mettez en fureur, je ne puis m’empêcher de crier. Le moyen de me contenir ! je ſens… ah ! je ſens couler, ah, ah, couler une pluye.