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Page:Clément - La Revanche des communeux.djvu/17

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Oui, c’est en parcourant ces élucubrations-là, bien plus qu’en parcourant les usines, que les travailleurs acquerraient la certitude que ceux qui vivent à leurs dépens se flattent d’appartenir à une classe supérieure qui a droit à ce raffinement de jouissance, de luxe, de plaisir et de bien-être auquel la classe dite inférieure ne saurait aspirer, sans être rappelée de suite, et par la force, à l’humble condition dans laquelle ils ont intérêt à la maintenir.

J’en suis convaincu : si les travailleurs savaient l’opinion qu’on a d’eux dans le monde des dirigeants et des parasites, les plus beaux ornements de la classe soi-disant supérieure, les plus soumis même jetteraient un cri d’indignation et ne voudraient pas courber l’échine un jour de plus.

Ils se redresseraient, et les autres, ceux de la classe hors concours verraient bien alors qu’ils ont à compter avec des hommes !


V
APRÈS LECTURE


Il est bien entendu que je ne compte pas au nombre de ces fougueux pamphlétaires, les citoyens courageux, qui, à peine échappés aux massacres versaillais, se sont hâtés, dans les misères de l’exil, de répondre aux calomniateurs de la Commune et de ses combattants.

Ceux-là n’ont pas calculé d’avance les bénéfices qu’ils pourraient tirer du travail honnête et cons-