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Page:Coignet - Les Cahiers du capitaine Coignet, 1883.djvu/529

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Bourges, le 31 octobre 1815.


Monsieur le Capitaine,

Le licenciement total de l’armée étant effectué, l’état-major général cesse d’exister ; je vous préviens en conséquence qu’en vertu des ordonnances du roi et des instructions ministérielles, vous êtes autorisé à vous retirer dans vos foyers, pour y être à la disposition de S. Ex. le Ministre Secrétaire d’État de la Guerre.

Vous instruirez S. Ex. du lieu que vous avez choisi pour votre domicile, et vous l’informerez du jour où vous arriverez afin de la mettre à même de vous faire connaître les ordres que le Gouvernement jugera à propos de vous donner, et de vous faire payer votre traitement.

Je regrette, Monsieur le Capitaine, que cette circonstance mette un terme aux relations de service que j’ai eues avec vous, je vous fais mes remercîments du zèle et de la bonne volonté que vous y avez toujours apportés.

Je vous prie de m’accuser réception de cette lettre et de me faire connaître en même temps le lieu de votre domicile, et le jour de votre départ de l’armée.

Agréez la nouvelle assurance de ma considération distinguée.

Le Maréchal de camp. Chef de l’état-major général.

Signé : Comte HULOT.