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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/109

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Caroline (Mademoiselle), nom sous lequel la duchesse de Langeais, en 1818-1819, partit pour l’Espagne comme femme de chambre de lady Julia Hopwood, après son aventure avec le général de Montriveau (Histoire des Treize : la Duchesse de Langeais).

Caroline (Mademoiselle), sous l’Empire, gouvernante des quatre enfants de M. et madame de Vandenesse, dont les trois connus sont : Charles, Félix et madame de Listomère. Elle était « terrible » (Le Lys dans la Vallée).

Caroline, à Paris, rue Saint-Dominique-Saint-Germain[1] entre 1827 et 1828, femme de chambre de la marquise de Listomère, quand celle-ci reçut une lettre d’Eugène de Rastignac destinée à Delphine de Nucingen (Étude de femme).

Caroline, servante des Thuillier, en 1840 (Les Petits Bourgeois).

Caron, avocat chargé des affaires de mademoiselle Gamard, à Tours, en 1826. — Il agit contre l’abbé François Birotteau (Le Curé de Tours).

Carpentier, ancien capitaine des armées impériales, retiré à Issoudun sous la Restauration. — Il avait une place à la mairie ; il s’allia par son mariage à l’une des familles les plus considérables de la ville, les Borniche-Héreau. Ami intime du capitaine d’artillerie Mignonnet, dont il partageait l’aversion pour le commandant Maxence Gilet, il fut, avec lui, le témoin de Philippe Bridau dans son duel avec le chef des chevaliers de la désœuvrance (La Rabouilleuse).

Carpi (Benedetto), geôlier d’une prison de Venise, où était détenu Facino Cane, entre 1760 et 1770. — Acheté par le prisonnier, il prit la fuite avec lui, emportant une partie du trésor secret de la République ; mais il périt presque aussitôt en mer, dans une traversée (Facino Cane).

  1. Depuis 1838, rue Saint-Dominique (tout court).