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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/141

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fille aînée. Cette Constance, quelquefois appelée Victoire, prêtait, au besoin, de l’argent à sa maîtresse (Le Père Goriot).

Constant de Rebecque (Benjamin), né à Lausanne en 1767, mort à Paris le 8 décembre 1830. — Vers la fin de 1821, Benjamin Constant se trouvait dans la boutique du libraire éditeur Dauriat, au Palais-Royal, où Lucien de Rubempré entrevit cette tête fine et ces yeux spirituels (Illusions perdues).

Constant, valet de chambre de Napoléon, servait son maître dînant dans une chaumière de Prusse, le 13 octobre 1806, veille de la bataille d’Iéna, lorsque mademoiselle de Cinq-Cygne, venue de France pour voir l’empereur, fut introduite auprès de lui (Une Ténébreuse Affaire).

Constantin, Polonais. — Cocher du comte et de la comtesse Laginski, en 1836, à Paris ; Thaddée Paz l’avait formé pour en faire le majordome de la maison et on pouvait compter sur lui (La Fausse Maîtresse).

Contenson. — V. Tours-Minières (Bernard-Polydor Bryond des).

Conti (Gennaro), compositeur de musique ; d’origine napolitaine, mais né à Marseille. Amant de mademoiselle des Touches (Camille Maupin) en 1821-1822, il eut ensuite pour maîtresse la marquise Béatrix de Rochefide. (Illusions perdues. — Béatrix). C’était un chanteur accompli. En 1839, chez le ministre des travaux publics Rastignac, il chanta le fameux air Pria che spunti l’aurora ; puis, avec Luigia, le duo de Semiramide « Bella imago » (Le Comte de Sallenauve).

Conyncks, famille de Bruges, qui était dans l’ascendance maternelle de Marguerite Claës ; cette jeune fille, en 1812, âgée de seize ans, était la vivante image d’une Conyncks, son aïeule, dont le portrait existait chez les Balthazar Claës. — Un Conyncks, de Bruges aussi, mais plus tard fixé à Cambrai, grand-oncle des enfants de Balthazar Claës, fut nommé leur subrogé-tuteur après la mort de