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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/208

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Fromenteau, agent de police. — Il avait appartenu à la police politique de Louis XVIII, avec Contenson ; en 1845, il aidait les gardes du commerce à découvrir les individus poursuivis pour dettes. Rencontré chez Théodore Gaillard par Sylvestre-Palafox-Castel Gazonal, il révélait quelques curieux détails sur les différentes polices au provincial ahuri, flanqué de son cousin Léon de Lora et du caricaturiste Bixiou. Vieux, Fromenteau ne dédaignait pas les femmes et semblait encore les courir (Les Comédiens sans le savoir).

Funcal (Comte de), l’un des noms d’emprunt de Bourignard, rencontré, vers 1820, à Paris, chez l’ambassadeur d’Espagne, par Henri de Marsay et Auguste de Maulincour. — Il y eut un véritable comte de Funcal, Portugais-Brésilien, de son vivant marin, dont Bourignard revêtit exactement la peau. Il dut même, pour cela, apprendre, dans son âge mûr, l’anglais et le portugais. Le vrai Funcal aurait bien pu avoir été « supprimé » violemment par le propre usurpateur de ses nom et titre (Histoire des Treize : Ferragus, chef des Dévorants).