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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/329

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pour intime Célestin Crevel, se retira des affaires et habita Corbeil (La Cousine Bette).

Lebas (Madame Joseph), femme du précédent, née Virginie Guillaume vers 1784 et l’aînée des deux filles de Guillaume, du Chat qui pelote ; le portrait physique et moral de sa mère. — Sous le premier Empire, elle fit, dans l’église paroissiale de Saint-Leu, à Paris, un mariage où l’inclination était de son côté seulement et qui fut célébré le jour même du mariage de sa sœur cadette, Augustine de Sommervieux. Elle comprit médiocrement les infortunes de celle-ci, fréquenta successivement les Birotteau, les Crevel, et, retirée du commerce, finit par habiter Corbeil vers le milieu du règne de Louis-Philippe (La Maison du Chat qui pelote. — César Birotteau. — La Cousine Bette).

Lebas, probablement fils des précédents. — Vers 1836, premier substitut du procureur du roi à Sancerre ; deux ans plus tard, conseiller à la cour de Paris ; il épousait Hortense Hulot, sans Crevel, qui fit manquer le mariage (1838) (La Muse du Département. — La Cousine Bette).

Leblanc, vers 1840, huissier du ministre des travaux publics, Eugène de Rastignac (Le Comte de Sallenauve. — La Famille Beauvisage).

Lebœuf, longtemps attaché au parquet de Mantes, en présida le tribunal, sur la fin du règne de Louis-Philippe. — Il y avait connu les Camusot de Marville et un peu moins maître Fraisier, qui eut à se réclamer de lui vers 1845 (Le Cousin Pons).

Lebrun, sous-lieutenant, puis capitaine dans la 72e demi-brigade, commandée par Hulot, pendant la guerre contre les Chouans, en 1799 (Les Chouans).

Lebrun, chef de division au ministère de la guerre, en 1838, comptait Marneffe parmi ses employés (La Cousine Bette).

Lebrun, l’obligé, l’ami et le disciple du docteur Bouvard. — Médecin de la Conciergerie, en mai 1830, il fut appelé pour constater le décès de Lucien de Rubempré (La Dernière Incarnation de Vau-