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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/362

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Mariotte, d’Auxerre ; compétiteur du puissant Gaubertin dans l’adjudication des forêts du département de la Bourgogne où se trouvaient les Aigues, la grande propriété de Montcornet (Les Paysans).

Mariotte (Madame), d’Auxerre, mère du précédent, eut à son service, en 1823, mademoiselle Courtecuisse (Les Paysans).

Marius, surnom, devenu héréditaire, d’un Toulousain, établi coiffeur à Paris, au commencement du XIXe siècle, et ainsi baptisé par le chevalier de Parny, l’un des clients de la maison : il transmit ce nom de Marius, comme une propriété quasi perpétuelle, à ses successeurs (Les Comédiens sans le savoir).

Marivault (De), riche et médiocre littérateur, signa un ouvrage écrit par M. de Valentin fils (La Peau de Chagrin).

Marmus (Madame), femme d’un savant, officier de la Légion d’honneur, membre de l’Institut. — Elle habitait avec lui, à Paris, la rue Duguay-Trouin et fréquentait Zélie Minard, vers 1840 (Les Petits Bourgeois).

Marmus, mari de la précédente et célèbre par ses distractions (Les Petits Bourgeois).

Marneffe (Jean-Paul-Stanislas), né en 1794, employé au ministère de la guerre. — Simple commis à douze cents francs, il épousa, vers 1833, mademoiselle Valérie Fortin. « Corrompu comme un bagne », il quitta, par la protection du baron Hulot, amant de sa femme, la rue du Doyenné pour s’installer avec luxe au faubourg Saint-Germain et successivement passa premier commis, sous-chef, puis chef de bureau, chevalier, puis officier de la Légion d’honneur. — Jean-Paul-Stanislas Marneffe, pourri au physique comme au moral, mourut en mai 1842 (La Cousine Bette).

Marneffe[1] (Madame). — V. Crevel (madame Célestin).

  1. En 1849, à Paris, Clairville transportait, modifiés, sur la scène du Gymnase-Dramatique, les épisodes de la vie de madame Marneffe, sous le double titre suivant : Madame Marneffe ou le Père prodigue (drame-vaudeville, cinq actes).