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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/398

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de s’éteindre » vers les premières années de la Restauration ; venue au monde après la mort de trois frères, eut ainsi une enfance et une jeunesse tristes ; trouva une vraie mère chez sa tante, une Blamont-Chauvry, et, mariée, se consola surtout par la maternité. Ce sentiment lui permit de refouler l’amour qu’elle éprouva pour Félix de Vandenesse : l’effort, que lui coûta cette lutte intime, détermina chez la comtesse, une terrible maladie d’estomac dont elle mourut en 1820 (Le Lys dans la Vallée).

Mortsauf (Jacques de), l’aîné des deux enfants des précédents, l’élève de Dominis, le plus délicat de la famille, mourut prématurément. Avec lui s’éteignirent, au moins directement, les Lenoncourt-Givry, dont il se trouvait l’héritier désigné (Le Lys dans la Vallée).

Mortsauf (Madeleine de), sœur du précédent, après la mort de sa mère, bouda Félix de Vandenesse, que madame de Mortsauf avait aimé ; elle devint, par la suite, duchesse de Lenoncourt-Givry (V. cette biographie) (Le Lys dans la Vallée).

Mouche, né en 1811, bâtard d’une des filles naturelles de Fourchon et d’un soldat mort en Russie ; fut recueilli, orphelin, par son grand-père maternel, qu’il aidait parfois, comme apprenti cordier. Vers 1823, dans l’arrondissement de la Ville-aux-Fayes (Bourgogne), il tirait aussi profit de la crédulité des étrangers, en feignant de leur faciliter la chasse aux loutres. La tenue, les propos de Mouche, entré un jour d’automne de cette même année 1823, aux Aigues, chez Montcornet, scandalisèrent les châtelains et leurs hôtes (Les Paysans).

Mouchon, l’aîné de trois frères qui habitèrent, en 1793, la vallée bourguignonne de l’Avonne ou des Aigues ; régit les biens de la famille de Ronquerolles ; devint député de son département à la Convention ; eut une réputation d’intégrité, sauva les propriétés et la vie des Ronquerolles ; mourut dans l’année 1804, laissant deux filles, mesdames Gendrin et Gaubertin (Les Paysans).

Mouchon, frère du précédent, fut maître de poste à Conches (Bourgogne) ; eut une fille qui épousa le riche fermier Guerbet ; mourut en 1817 (Les Paysans).