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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/50

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(La Muse du Département). Habituée de l’hôtel splendide installé, pour Esther Gobseck, par le baron de Nucingen, elle connut tout le monde galant et viveur des années 1829 et 1830 (Splendeurs et Misères des Courtisanes).

Beauséant (Marquis et comte de), père et frère aîné du vicomte de Beauséant, le mari de Claire de Bourgogne (La Femme abandonnée). — En 1819, le marquis et le comte de Beauséant demeuraient ensemble dans leur hôtel, rue Saint-Dominique, à Paris (Le Père Goriot). Sous la Révolution, le marquis avait émigré ; l’abbé de Marolles fut en relations avec lui (Un Épisode sous la Terreur).

Beauséant (Marquise de). En 1824, une marquise de Beauséant, alors très âgée, se trouvait en relations avec les Chaulieu. C’était, probablement, la veuve du marquis de ce nom et la mère du comte et du vicomte de Beauséant (Mémoires de Deux Jeunes Mariées). La marquise de Beauséant était une Champignelles, de la branche aînée (La Femme abandonnée).

Beauséant (Vicomte de), mari de Claire de Bourgogne. — Il connaissait les relations de sa femme avec Miguel d’Ajuda-Pinto, et, bon gré mal gré, il respectait cette espèce d’union morganatique, reconnue par le monde. Le vicomte de Beauséant avait son hôtel à Paris, rue de Grenelle, en 1819 ; il entretenait alors une danseuse et aimait surtout la bonne chère ; il devint marquis, à la mort de son père et de son frère aîné. C’était un galant homme, un homme de cour, méthodique et cérémonieux ; il s’obstinait à vivre égoïstement : sa mort eût permis à madame de Beauséant d’épouser Gaston de Nueil (Le Père Goriot. — La Femme abandonnée).

Beauséant (Vicomtesse de), née Claire de Bourgogne, en 1792 ; femme du précédent, cousine d’Eugène de Rastignac ; d’une famille presque royale. — Trompée par son amant, Miguel d’Ajuda-Pinto, qui, tout en continuant des relations avec elle, demandait et obtenait la main de Berthe de Rochefide, la vicomtesse, avant ce mariage, quitta subitement Paris, au matin d’un grand bal donné chez elle et où elle parut dans tout son éclat et toute sa fierté. En 1822, cette « femme