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Page:Comédie humaine - Répertoire.djvu/561

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Vervelle (Anténor), grotesque bourgeois de Paris, fit sa fortune dans le commerce des bouchons. — Retiré du négoce, Vervelle devint, à sa façon, amateur de peinture ; voulut se créer une galerie de tableaux, crut collectionner les Flamands, les Téniers, les Metzu, les Rembrandt ; employa Élie Magus pour la formation de son musée, et maria, par l’intermédiaire de ce juif, sa fille Virginie avec Pierre Grassou. Vervelle habitait alors et possédait une maison rue Boucherat, partie de la rue Saint-Louis (aujourd’hui rue de Turenne) proche de la rue Charlot. Il était aussi propriétaire d’un cottage à Ville-d’Avray, qui reçut la fameuse galerie flamande, collection de tableaux peints, en réalité, par Pierre Grassou (Pierre Grassou).

Vervelle (Madame Anténor), femme du précédent, accepta volontiers P. Grassou pour gendre, quand elle sut qu’il avait maître Cardot pour notaire. Madame Vervelle s’effraya, néanmoins, de la présence de Joseph Bridau faisant irruption dans l’atelier de Pierre et « retouchant » le portrait de mademoiselle Virginie (par la suite madame Grassou) (Pierre Grassou).

Vervelle (Virginie). — V. Grassou (madame Pierre).

Vèze (L’abbé de), prêtre de Mortagne, sous l’Empire, administra les derniers sacrements à madame Bryond des Tours-Minières exécutée en 1810, et devint plus tard, à Paris, rue Chanoinesse, chez la baronne de Chanterie, l’un des Frères de la Consolation (L’Envers de l’Histoire contemporaine).

Viallet, excellent gendarme, nommé vers 1821, brigadier à Soulanges (Bourgogne), en remplacement de Soudry, retraité (Les Paysans).

Victoire, femme de chambre de madame de Restaud. — V. Constance (Le Père Goriot).

Victoire, amie, servante ou voisine de Coralie, rue de Vendôme, à Paris, en 1821. — En ramenant chez elle, rue de Vendôme Lucien de Rubempré malade, après la première représentation de l’Alcade dans l’embarras et le souper qui la suivit rue de Bondy,