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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/124

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LES PANTINS

coupait quelques poils de la moniche. Ma sœur, qui, par parenthèse, avait au con la plus jolie fourniture qui puisse se rencontrer sous la cotte d’une garce publique, n’était pas curieuse de s’en priver pour monsieur le premier commis, qui revenait à la charge et qui payait bien. Ainsi donc, en pareille aventure, elle mettait en scène son aide major : vous entendez que c’était moi ? Dans ces moments, nous étions nues l’une et l’autre ; et pendant que je branlais à tour de bras M. Bouthilier, ma garce de sœur se plaisait à me couper sans ménagement les poils du cul les uns après les autres. Je suis blonde, conséquemment peu fournie, et une fille qui a besoin de son petit bien et de ses dépendances, ne se laisse pas, sans chagrin, tondre ainsi la motte.

le compère mathieu.

Effectivement, le plaisant de l’aventure n’était pas pour vous.