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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/162

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LES PANTINS

nicolet.

Ah ! parbleu ! c’en est trop ! Quoi ! il faut encore que j’écoute ce détail atroce ! Eh ! n’est-ce pas assez de vous avoir épousée par les ordres de ce coquin de Sartines, pour ménager ma fortune, et avec lequel vous ajoutiez à mon déshonneur ! N’est-ce pas assez de vous avoir pardonné vos fouteries avec Lenoir, autre scélérat de lieutenant de police, avec Maillot, sans encore essuyer la bordée de votre honteux commerce !

madame nicolet.

Eh bien ! n’allez-vous pas encore faire l’enfant, comme si vous ne deviez pas être fait à tous ces petits détails !

le compère mathieu.

Allons ! allons ! croyez-moi, gros bougre, avalez doucement la pilule en faveur de l’habitude.