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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/183

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DES BOULEVARDS

plus adroit à amorcer son arme qu’à foutre sa femme ?

le compère mathieu.

Sa femme ? N’est-ce pas cette coquine qui vivait avec de Moite, chanteur de café, et le plus méprisable gredin des musicos des boulevards ?

talon.

Directement, et ce n’est encore que son huitième amoureux en date.

le compère mathieu.

Et cette jeune élégante ?

talon.

Langlois, la plus charmante, la plus fine et la plus aguerrie de nos coquines.

langlois.

Un instant, mon cher camarade, un instant ; je n’ai pas besoin d’interprète, et je me réserve la gloire de me faire connaître. Oui, mon cher compère Mathieu, je suis le