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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/185

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DES BOULEVARDS

tu conduisais jadis par les rues, en vendant du fil et des rubans ?

boulanger.

Moi-même.

le compère mathieu.

Tu es donc aussi le mari de cette infâme tribade qui, couturière, rue de Bourbon, sacrifiait tout à l’exercice de la pantoufle, et se faisait une gloire infinie de renchérir sur les Souke, les Arnoux et tant d’autres coquines, les plus déterminées branleuses de la capitale ?

boulanger.

Eh ! c’est encore moi !

le compère mathieu.

Hélas ! pauvre bougre, je te plains.

boulanger.

Eh ! pourquoi ? Ma femme est une coquine, je le sais et m’en console avec