Aller au contenu

Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/200

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
42
LES PANTINS

avec attention ces êtres différents, dont la réputation devient étonnante parmi les savoyards du boulevard, depuis que Charles IX a illustré leur scène. Depuis que cette classe vile et rampante a cessé de montrer son polichinelle sur leurs planches méprisables, elle n’a pas discontinué de faire des bamboches : voyons à qui de ces indignes farceurs je donnerai la préférence[1].

(À madame Salé)[2].

Levez les yeux, madame, et ne rougissez pas en ma présence. Je connais vos anciens déportements, le penchant irrésistible que vous aviez à l’amour, le tort que vous avez eu de vous laisser enconner par Ribié, ce roué des grands danseurs ; et qu’après vous

  1. Toute la troupe est rassemblée sur le théâtre et autour du compère, pour répondre à ses questions.
  2. Maintenant être de toute nullité ; les grâces, les amours l’ont abandonnée ; elle n’a plus pour elle que la ressource du ménage et les mauvais traitements de son mari.