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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/202

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LES PANTINS

votre trempe ! En vérité, je vous avoue que je suis infiniment scandalisé de votre conduite. Encore témoignez-vous du ressentiment de ce que votre femme vous a fait mainte et mainte fois cocu ! Mais, détestable paillard, rendez-vous justice une bonne fois dans votre vie, et confessez au compère Mathieu que, de tous les cocus qui sont répandus sur la surface de la terre, aucun ne le mérite sans contredit plus que vous, n’est réellement plus digne de l’être, et que le titre de jeanfoutre vous est dû à tant d’égards, que vous avez en vérité bien tort de vous en plaindre.

sallé.

Eh ! que peut-on encore me reprocher ?

le compère mathieu.

Toutes vos débauches, votre lésinerie, vos infâmes luxures avec votre femme, qui, fatiguée de les souffrir, s’y est refusée.