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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/225

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DES BOULEVARDS

Je passe mon temps sans retour :
J’amuse ainsi ma pauvre vie.
Pour bannir la monotonie,
Je me fais un heureux destin
De branler du soir au matin
Le beau con de ma tendre amie.

Après le métier de fouteur,
Je m’érige en fameux buveur,
Et je m’échappe sous la treille ;
Là je bois, c’est une merveille,
Et quand j’ai quitté mon flacon,
De ma beauté je retâte le con,
Je le fouts d’ardeur sans pareille.

le compère mathieu.

Je défie qu’on puisse s’ennuyer avec ces deux passions.

alexandre.

Vous le croyez ? Eh bien ! c’est encore ce qui vous trompe. Quand j’ai bien bu et que j’ai bien foutu, que je n’ai plus soif et