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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/229

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DES BOULEVARDS

il me donne des gratifications, que je mange au billard de Dournel, le plus fameux tripotin du boulevard. Ce n’est pas là un malheur. Du reste, ma vie est irréprochable. Oh ! en conscience et foi d’honnête bateleur.

le compère mathieu.

Mais, que faites-vous journellement au café des Arts ?

dorfeuil.

Je n’y vais plus ; et quand j’y tournais mes pas, c’était pour y foutre cette gueuse de Duval ; mais depuis certaine gonorrhée.

Et non, non, non,
Non, je n’irai pas davantage.

le compère mathieu.

À la bonne heure ; c’est à ce prix que je ne veux pas d’autres révélations de vos faiblesses. Pour vous, Verneuil, vous êtes un pauvre hère qui n’auriez rien de bon à me