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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/245

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DES BOULEVARDS

consigne ; mais je leur en sus par la suite un gré infini. À leur aspect, je devinai le but de leur visite, et sans me faire prier, j’aveignis[ws 1] ma bourse et donnai libéralement ce qu’on me demandait ; puis, jetant un œil de convoitise sur la charmante Simonet, je louai ses talents, sa gorge, la vivacité de son jarret et la volupté de sa danse ; mais devineriez-vous bien le discours que sa mère, maquerelle renommée, m’adressa ?

le compère mathieu.

Ma foi, non.

noisel.

Le voici : « Ah ! mon cher Noisel, ce n’est rien que les appas voilés de ma fille, c’est son cul qu’il faut voir, oui, son cul à découvert ferait le charme d’un prince, et si vous vouliez… »

le compère mathieu.

Que répondis-tu ?

  1. note de wikisource : de aveindre