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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/248

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LES PANTINS

sant écarter les cuisses de sa fille, soumise et complaisante, me fit apercevoir les premières éminences du plus beau con qui soit sorti des mains de la nature.

le compère mathieu.

Que tu foutis sans doute ?

noisel.

Non pas ; je ne voulus pas ce même jour contenter la soif de mes désirs ; je me branlai seulement, toujours en examinant la chute des reins et le croupion de la miraculeuse divinité que j’avais devant les yeux, ce ne fut que quelques jours après que je consommai le grand œuvre.

le compère mathieu.

Ainsi, débaucheur de jeunesse, par le moyen de quelques louis extorqués, tu fis d’une femme sans mœurs une infâme maquerelle, et d’une fille qui aurait peut-être porté à un amant digne d’elle le trésor de ses prémices, une exécrable putain !