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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/261

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DES BOULEVARDS

mais, patience, patience, ce bon temps-là reviendra ; et quoique je sois maigre et desséchée, et tant soit peu étique, quand j’aurai repris encore quelque peu d’embonpoint, je ferai sans doute d’autres emplettes.

le compère mathieu.

Honneur à vos bonnes dispositions ! Mais voici le cher Berville : il y a longtemps que ce célèbre paillard est sur mes tablettes.

berville.

Et il y a beaucoup d’apparence que je n’y serai pas encore longtemps. Les actionnaires ne paient plus ; Noisel ne s’amuse qu’à fournir à ses plaisirs et non à nos appointements. Il faudra donc me décider à foutre le camp, et chercher fortune dans un autre pays, puisque la misère la plus prochaine se déclare pour nous dans celui-ci.