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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/31

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DES BOULEVARDS

Gravez-la dans votre mémoire :
Nous la chantons sans regret.
Il prit pour femme une coquine
Qui, du bordel ayant le ton,
Sut trop bien prêter son con (bis)
Pour causer notre ruine (bis).

Oui, sur son livre était écrit :
Si vous voulez me rendre heureuse,
Prenez-moi pour votre fouteuse,
Payez-vous avec un vit ;
Car c’est ainsi que je finance :
Ce fut toujours là ma façon ;
Je vous offre à tous mon con (bis) :
Ce sera ma quittance (bis).

Nous mordîmes à l’hameçon,
Jaloux d’engaîner notre pine ;
Cette gueuse de Messaline
Conserva toujours ce ton ;
Une infernale banqueroute,