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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/64

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LES PANTINS

le compère mathieu.

C’est vrai. Raconte-moi l’histoire de tes paillardises avec elle, quelles sont maintenant tes fouteries habituelles, et que je me détermine à t’absoudre ou à t’envoyer à tous les diables.

fortin.

Pardon, si je soupire en faisant ce récit ; il m’en coûte ; mais voici le fait : Jeannette était battue par son mari, qui la dédommageait de cette manière de lui avoir donné la vérole ; il lui refusait les nécessités urgentes pour une femme, atours, modes nouvelles ; la bourse en main, je me présentai ; on me reçut, je troussai la déesse, et m’amusai d’abord à baiser son ventre, ses cuisses, sa motte et son con.

le compère mathieu.

Mais au moins bandais-tu ?