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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/69

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DES BOULEVARDS

gemond.

Si cela n’était, vous seriez sans doute le seul ; mais toute publique que soit la notice de mes aventures, elle n’en est ni plus agréable, ni plus méritoire.

le compère mathieu.

Ah ! foutre ! j’en suis bien persuadé ; mais avant que le ciel en courroux fît de toi un sot histrion, tu faisais quelque chose : or, quelle était ta profession ?

gemond.

Décrotteur.

le compère mathieu.

Bravo ! au moins la postérité ne dira pas que d’évêque tu sois devenu meunier.

gemond.

C’est une consolation, car au temps où nous sommes, c’est ce qu’on peut dire à nos seigneurs les jeanfoutres de mîtrés ;