Aller au contenu

Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
62
LES PANTINS

vais te satisfaire. Tu vois bien, compère, ces deux demoiselles ?

le compère mathieu.

Oh ! très-bien : l’une est la demoiselle Boitte, et l’autre la demoiselle Talon.

les deux demoiselles.

Fort à votre service.

le compère mathieu.

Grand merci de vos offres obligeantes : je ne suis pas un coureur de bordels. Mais toi, Picardeau, qu’ont de commun les gentillesses de ces deux coquines avec les tiennes ?

picardeau.

Ce qu’elles ont de commun ? elles ont fait mon malheur. Après les avoir foutues toutes les deux avec vigueur, elles m’ont marié avec une gredine, et le tout par reconnaissance.

le compère mathieu.

Comment donc cela ?