Aller au contenu

Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/86

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
64
LES PANTINS

soit possible de rencontrer au spectacle ; puis, écartant les cuisses, ma garce déposait sa tête entre les fesses de sa compagne, et ses yeux clignotants chatouillaient les lèvres de sa brûlante matrice. Aussitôt je la troussais, j’ajustais mon vit, et en jouissant du doux plaisir de foutre l’une, je baisais amoureusement les fesses de l’autre. Eh ! ma foi ! c’est très-joli. Si vous n’avez jamais foutu de cette manière, je vous conseille d’en adopter la maxime : vous ne sauriez mieux faire. Bref, je me suis marié par les conseils de ces deux charmantes friponnes ; j’ai été cocu, je le suis tous les jours ; félicitez-moi.

le compère mathieu.

Approchez-vous, bateleurs libertins, bougres et bardaches, catins, tribades et prostituées, maquereaux et fouteurs, directeurs débauchés, buralistes et redoublées coquines d’ouvreuses de loges de l’Ambigu-