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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/96

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LES PANTINS

que des maquereaux, des fripons, des coquines, des joueurs, des gourgandines ; mais au moins j’y remarquais une espèce de consistance plus trompeuse, à la vérité ; ici, ah ! grands dieux ! quel brigandage ! quel putanisme ! Il faut m’armer beaucoup de patience pour me résoudre à écouter le fatras volumineux de ces déréglements. (À Valcourt.) Avance-toi, monsieur l’auteur prétendu ; comment te nommes-tu ?

valcourt.

On m’appelle Isambert de Valcourt.

le compère mathieu.

Comment ! gredin, tu débutes par mentir à Mathieu, à ce fin compère, qui a lui seul plus d’esprit que les quatre évangélistes ensemble, et tu ne crains pas que je t’assomme ! Tu te nommes Planchet. Tu as commencé, presque en sortant de l’école, par être commis aux poudres et salpêtres de