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Page:Compère Mathieu - Les Pantins des boulevards, ou bordels de Thalie, 1791.djvu/99

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DES BOULEVARDS

sur le soir, dans un appartement superbe de l’auberge, qui ne s’ouvrait jamais qu’aux personnes de qualité, et que la coquine avait exprès choisi pour n’y point être interrompue. Elle nous y attendait avec une de ses compagnes ; et, la porte close, nous préludâmes par les baisers les plus lascifs et les plus amoureux. Le vieux L’Écluse fourra sa main sous les cotillons de la fille à notre hôte, et moi, ne voulant pas rester oisif, je pris le cul de sa camarade.

le compère mathieu.

Jusqu’à présent, c’est fort bien ; il n’y a pas le petit mot à dire ; continuez…

valcourt.

Nos deux garces étaient aussi lestes, aussi fringantes que nous étions déterminés fouteurs : or, quelques prises de cul, coups de poignets par-ci, chatouillements de couilles par-là, n’étaient pas le but essentiel