Aller au contenu

Page:Comptes rendus hebdomadaires des séances de l’Académie des sciences, tome 232, 1951.djvu/69

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SÉANCE DU 3 JANVIER 1991. 69 montrer que les charges adoptées correspondent dans le cas de l’acier B et à 535°, à des charges proches de 0°. La grande importance de la structure, c’est-à-dire du traitement thermique, a de nouveau été mise en évidence. Les résultats du tableau numérique ci-dessous correspondant à une charge de 20 kg/mm ? à la température de 450°, permettent en effet d’observer que : Acier. V.25-35 en 104% H. . À 0,91, Bainite ............................ | 19 tG E,1 À 7-15 Ferrite-Perlite............,...,..... » ‘ $ C -35 1° Les vitesses de fluage de l’acier A à l’état perlitique ou à l’état bainitique, sont dans un rapport égal à 15. 2 Dans les mêmes conditions, le rapport des vitesses de fluage de l’acier C est égal à 30. 3° Le rapport des vitesses de fluage des aciers À et © à l’état bainitique est voisin de 1, c’est-à-dire que ces aciers bainitiques de compositions chimiques très différentes donnent des résultats identiques. 4 Le rapport des vitesses de fluage des aciers À et © à l’état perlitique est environ égal à 3. La comparaison des deux aciers de la présente étude avec l’acier de l’étude antérieure permet donc de montrer que, pour une charge et une température d’essai déterminées, les différences de résistance entre les diverses structures d’un même acier peuvent être aussi importantes, et même plus, que les diffé- rences de résistance entre des aciers de compositions chimiques différentes essayés dans le même état structural. MÉTALLOGRAPHIE. — /nfluence de l’amplitude et de la vitesse des déformations plastiques sur la ségrégation de l’hydrogène dans le fer et les acters. Note (*) de MM. Pauz Basrrex et Piemre Âzov, présentée par M. Albert Portevin. Dans de précédentes Notes (‘) nous avons montré d’une part que la fragi- lité due à l’hydrogène introduit dans le fer et les aciers disparaissait en dessous de — 110° G et réapparaissait réversiblement par échauffement au-dessus de cette température, d’autre part que les influences de ce gaz sur le module d’élasticité et le frottement intérieur sont d’autant moins marquées que l’essai de caractérisation utilisé met en jeu des déformations élastiques plus faibles et Séance du 18 décembre 1950. (© (*) Comptes rendus, 228, 1949, p. 1337-1339 ; 228, 1949, p. 1651-1653 ; 229, 1949, {4 . pe 4 p- 549-551 ; 231, 1950, p. 147-148.