Page:Conan Doyle - The Case book of Sherlock Holmes, 1927.djvu/26

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tout les tristes incidents de ma vie passée. Je lui ai aussi dit que certaines personnes aux desseins douteux – j’espère que vous vous reconnaissez – viendraient à elle et lui dirait ces choses, et je l’ai avertie de la manière de les accueillir. Vous avez entendu parler de suggestion post-hypnotique, M. Holmes. Et vous en constaterez l’efficacité, car un homme de caractère peut utiliser l’hypnotisme sans vulgaires passes ou autres gesticulations. Elle est donc prête pour vous, et je ne doute pas qu’elle accepte de vous recevoir, car elle est prête à se soumettre à la volonté de son père – sauf sur ce point mineur.’

"Et bien, Watson, il me semblait qu’il n’y avait rien de plus à dire, j’ai donc pris congé avec autant de froide dignité que je pouvais en rassembler, mais alors que j’avais la main sur la poignée de porte, il m’a arrêté.

"’Dites-moi, M.Holmes,’dit-il,’connaissez-vous Le Brun, l’agent français ?’

"’Oui,’dis-je.

"’Savez-vous ce qui lui est arrivé ?’

"’J'ai entendu qu’il avait été battu par une bande d’Apaches à Montmartre, et laissé handicapé à vie.’

"’En effet, M. Holmes. Par quelque curieuse coïncidence, il s’était intéressé à mes affaires à peine une semaine avant. Ne l’imitez pas, M. Holmes ; ce n’est pas de bonne augure de le faire. Plusieurs l’ont constaté. Mes derniers mots pour vous : allez votre chemin et laissez-moi aller le mien. Adieu !’

« Et nous y voilà, Watson. Vous êtes au courant des dernières nouvelles. »

« L’homme paraît dangereux. »

« Puissamment dangereux. Je fais généralement abstraction des vantards, mais