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Page:Conan Doyle - The Case book of Sherlock Holmes, 1927.djvu/45

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me dois de vous dire, Docteur – si vous en êtes bien un – que l’incident devient de plus en plus suspect. Que savez-vous de l’empereur Shomu et comment l’associez-vous avec le Shoso-in près de Nara ? Mon dieu, cela vous laisse perplexe ? Dites moi quelque chose de la dynastie Nonhern Wei et de sa place dans l’histoire de la céramique. »

Je surgis de mon fauteuil en une démonstration simulée de colère.

« C’est intolérable, monsieur, » dis-je. « Je suis venu vous faire une faveur, pas être questionné comme un écolier. Mes connaissances sur le sujet peuvent être inférieures aux vôtres, mais je ne répondrais pas à des questions posées d’une manière si insultante. »

Il me regarda posément. Toute langueur s’était évanouie de ses yeux. Soudain, ils étincelèrent. Il y eu l’éclat bref de dents entre ses lèvres cruelles.

« Quel est cette mascarade ? Vous êtes ici en espion. Vous êtes un émissaire de Holmes. C’est un tour que vous me jouez. J’ai entendu dire qu’il était mourant, donc il envoie ses pions pour me garder à l’œil. Vous vous êtes introduit ici par ruse, mais Dieu me soit témoin que vous pourriez trouver plus difficile de sortir que d’entrer. »

Il avait bondi sur ses pieds, et je reculais, me préparant à une attaque, car l’homme était hors de lui de rage. Il m’avait peut-être suspecté dès l’abord, en tout cas ses questions lui avait démontré la vérité, mais il était clair que je ne pouvais espérer le tromper. Il plongea la main dans un tiroir et fouilla furieusement. C’est alors que visiblement il entendit quelque chose, car il se dressa et écouta attentivement.