leur argent, etc. ? et s’il n’employait pas ces moyens, à quoi servait sa loi ? D’ailleurs elle devait augmenter la masse des dettes, et elle n’aurait pu être utile aux débiteurs qu’en diminuant l’intérêt de l’argent. Or, la liberté du commerce est le seul moyen de produire cet effet. Toute autre loi n’est propre qu’à faire hausser l’intérêt au-dessus du taux naturel.
La loi de César n’était vraisemblablement qu’un brigandage, et celle de Law était de plus une extravagance. (Voir Dion Cassius, liv. 41.)
L’ostracisme était une injustice. On n’est point criminel pour avoir du crédit, des richesses ou de grands talens. C’était de plus un moyen de priver la république de ses meilleurs citoyens, qui n’y rentraient ensuite qu’à la faveur d’une guerre étrangère ou d’une sédition.
Et comment la nécessité de bien composer les lois, et, ce qui en devrait être la suite, les principes d’après lesquels on doit les